
Le chant des Baleines
Cétacés en captivité
Tout le monde se rappelle du film "sauver Willy", ce jeune garçon qui se lie d'amitié avec une orque dans un delphinarium et qui la libère de sa prison.
Aujourd'hui plusieurs associations de protection des animaux, et amoureux des cétacés souhaitent la fin des delphinariums.
En effet, comment peut-on enfermer ces animaux dans des petits bassins, eux qui parcours des kilomètres dans les océans, juste pour divertir les spectateurs.
Arguments contre la captivité:
En liberté, les cétacés sont toujours en mouvement, même durant leurs phases de repos. Un dauphin comme le Tursiops truncatus fréquente une zone d’habitat d’environ 300 km et peut parcourir plus de 1000 km en 20 jours .
Les orques plongent à plus de 60 m et parcourent jusqu’à 160 km par jour.
Les cétacés passent moins de 10 à 20 % de leur temps à la surface.
Par conséquent, ils vivent dans un monde essentiellement acoustique et non visuel.
La journée, ils alternent les périodes d’activité et de repos et chassent activement la nuit. Leur vie naturelle consiste à chasser, sociabiliser et se reproduire
Les bassins de détention, même grands, contraignent les cétacés à tourner indéfiniment en cercle et uniquement en surface.
Le rythme humain, activité le jour et repos la nuit, leur est imposé mais il n’est pas du tout naturel pour eux. Les activités exigées non plus.
Toute émission sonore leur est douloureuse, car elle réverbère sur les parois, alors que leur ouïe est 10 fois supérieure à celle de l’homme. Au bruit de la musique des spectacles s’ajoute celui, incessant, des pompes.
Malgré des soins vétérinaires optimums, les causes majeures de mortalité en captivité sont la pneumonie, résultant notamment de l’affaiblissement du système immunitaire par le stress, et les infections bactériennes.
De plus, il est important de préciser que pour capturer des orques ou des dauphins, cela ce fait dans le plus grand stress pour ces animaux. Ils sont poursuivi, encerclé, certains sont tués pour leur viande, d'autres sont séléctionner pour finir leur vie dans un delphinarium, loin de leur famille, et de leur habitat.
269life.com
SeaWorld et Actualités :
Il y a un an (2013), CNN diffusait Blackfish, une enquête sur la mort, en 2010, d'une soigneuse d'orques employée du géant américain des parcs aquatiques, Seaworld. Le film, qui établit un lien entre la mort de la jeune femme et les méfaits de la captivité chez les cétacés, en proie à développer des psychoses et à devenir agressifs lorsqu'ils vivent en bassins, a déclenché un débat international sur le bien-fondé de la captivité des orques. Manifestations, législations, affolement sur les réseaux sociaux s'en sont suivi, remettant en question le concept du parc aquatique.
Seaworld a cependant fermement démenti les accusations.
En mars 2014, une loi californienne a été proposé, visant à interdire la captivité des orques dans les parcs aquatiques, leur reproduction en captivité, ainsi que leur participation aux spectacles, en ciblant le parc Seaworld de San Diego. Cette loi est pour le moment en étude jusqu'à 2015 et pourrait fortement affecter le groupe si elle rentre en vigueur.
Au 13 août 2014, le chiffre d'affaires du groupe chute de 5% et la fréquentation de ses parcs est en baisse. Seaworld chute également à la Bourse de New York et n'a toujours pas récupéré depuis. Sans parler aussi de la réputation et de l'image du groupe qui ne cesse d'être dégradés.
Suite à ces résultats en berne, Seaworld ne se laisse pas abattre et lance un nouveau projet d'ici 2018, le projet "Blue World", qui est l'agrandissement des delphinariums des orques. Ces delphinariums "inédits" permettraient aux orques de profiter d'un environnement plus "spacieux" dans les parcs. En outre, Seaworld a annoncé le versement de 10 millions de dollars pour "l'étude et la protection des orques dans leur environnement naturel". Le groupe assure qu'il avait prévu ce projet bien avant la sortie de Blackfish, mais bizarrement cette annonce répond à une des critiques du film qui démontre que les conditions de captivité des orques en bassin sont extrêmement éloignées de celles des orques en liberté. En effet, le nouveau projet promet un environnnement pour les orques qui reproduirait le plus fidèlement possible leur environnement naturel.
Pour autant, cela ne garantit pas un environnement plus "spacieux" car on peut très bien augmenter le nombre d'animaux par aquarium, et de plus au travers de ce projet, Seaworld ne répond toujours pas quant à la dangerosité de la captivité.
Seaworld a également annoncé un projet d'expansion à l'international, notamment en Afrique et au Moyen Orient.
D'autres parcs en revanche, ont décidé de revoir certaines pratiques, comme l'aquarium de Baltimore dans le Maryland, qui a arrêté de faire participer ses dauphins à des spectacles et annoncé leur transfert dans un enclos en mer.
Blackfish, un documentaire qui retrace l'histoire de Tilikum, une orque de Seaworld qui avait tuée l'une de ces soigneuses, a déclenché un torrent de réactions, aussi bien dans les médias que du côté du public.
Bande annonce de Blackfish ici !

